La semaine de quatre jours ne remporte pas un franc succès

D’après une étude du prestataire de services RH SD Worx, la semaine de quatre jours n’a été introduite que dans six pour cent seulement des PME flamandes.

Le deal pour l’emploi du gouvernement fédéral, qui vise à offrir à davantage de personnes la possibilité de trouver un emploi et à stimuler la flexibilité, ne connaît pas un succès retentissant. La semaine de quatre jours, par exemple, qui permet aux travailleurs à temps plein de demander à leur employeur d’effectuer leurs prestations sur quatre jours, est à peine appliquée. Le système, initialement introduit dans le secteur de la construction, a été ouvert à tous les secteurs depuis novembre 2022. Les employeurs ne sont toutefois pas obligés de l’introduire.

La guerre des talents

Six mois après son introduction, seuls 6 pour cent des PME flamandes appliquent la semaine de quatre jours, selon une étude de SD Worx. Selon cette étude, les petites et moyennes entreprises sont bel et bien intéressées par le système, mais s’en tiennent momentanément à la traditionnelle semaine de cinq jours, sans doute par crainte d’une baisse de la productivité de leurs travailleurs.

La semaine de quatre jours peut pourtant aider les PME dans la recherche de personnel. La flexibilité des horaires de travail est en effet l’une des principales conditions posées par les jeunes travailleurs.

La semaine de quatre jours pour les fonctionnaires

Les fonctionnaires aussi peuvent depuis peu demander l’application de la semaine de quatre jours. L’arrêté royal de la ministre Petra De Sutter a été approuvé par le gouvernement il y a deux semaines. Les fonctionnaires peuvent par ailleurs organiser leur temps de travail de manière encore plus flexible : ils peuvent opter pour un horaire hebdomadaire variable et prester plus d’heures une semaine et moins d’heures l’autre semaine.